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Laissez-moi me racheter, je vous en pries (Wirdan)

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Aziel L. Hathae
Aziel L. Hathae

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Sujet: Laissez-moi me racheter, je vous en pries (Wirdan)   Sam 20 Fév - 20:13
Tu es seule. Cette phrase sonne et résonne dans ta tête en venant agrandir à chaque instant ta peur et ta douleur. Ton frère est mort, ta mère n’a pas supporté sa disparition. Même ton père, qui avait toujours été plus fort que tout, plus fort que les cauchemars et les rebellions dans le Royaume avait passé l’arme à gauche. Et voilà tout ce qu’il restait de la famille royale d’Hibéria : une fille, première née mais qui ne pourrait jamais régner. Une princesse détestée par son peuple, incapable de se défendre ou de changer les choses. Tous les malheurs qui se sont abattus récemment sur le Royaume sont de ta faute, et uniquement de ta faute, tu le sais maintenant.

En essuyant tes yeux, Aziel, tu termines de préparer le baluchon de quelques affaires que tu t’acharnes à faire et défaire depuis des jours. Ce soir, cette nuit plutôt, tu t’es enfin décidé. Tu vas quitter la Capitale et essayer de régler tout ça toi-même. Tu ne sais pas où ce trouve l’homme qui a ainsi amené la maladie sur votre terre, mais tu le trouveras et tu le supplieras. Tu payeras de ta vie s’il le faut, mais tu veux que tout cela cesse… Idiote que tu es, tu as espoir que tes parents reviennent à la vie de cette manière.

Enroulée dans une grande et lourde cape noire à l’extérieur, mais en fourrure d’un blanc éclatant à l’intérieur, tu traverses le château sur la pointe des pieds. Il te faut passer par les quartiers des chevaliers pour trouver un escalier dérobé que ces hommes utilisent pour arriver aux écuries rapidement en cas d’attaque. Pendant de longues secondes tu te bats avec la lourde porte, tu forces et quand tu parviens à entrer dans l’escalier, elle retombe dans un grand fracas derrière toi. Ca te fait si peur, ma pauvre, que tu manques de fondre en larme.

« Tu peux le faire, Aziel ! »

Voilà ce que tu finis par te dire, alors que tu te retrouves dans la belle écurie presque vide puisque nombres de gens du château sont partis avec. Tu t’approches de l’étalon blanc de ton père, qui n’a plus de cavalier depuis quelque temps maintenant. Le problème qui se pose rapidement, Aziel, c’est que si tu as les rudiments de la monte équestre, tu n’as jamais harnaché un cheval toi-même. Alors tu te retrouves avec la selle, immense pour ta petite taille d’oiseleur, et les brides dans les bras, devant un cheval qui te regarde sans comprendre ce que tu fiches.

« Allez, aide-moi toi ! Comment ca se met tout ça ? Tu récupères le mords. Ca sert ce truc ? Bon, disons que non. Et tu le rejettes plus loin en continuant à faire ça avec tout en faite. »
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Wírdan Valacar
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Sujet: Re: Laissez-moi me racheter, je vous en pries (Wirdan)   Sam 20 Fév - 21:57
La situation est … critique. Voilà ce que tu en penses, et voilà la réalité. Toi qui as connu l’horreur de la guerre et des champs de bataille, tu peux affirmer sans honte que ce qui se passe actuellement te dépasses, que c’est hors de portée de ta compréhension. Ces terres n’ont plus de Roi, Wirdan, l’Ordre que tu sers s’éteins, peu à peu, et tout repose finalement désormais sur les épaules d’une frêle jeune femme qui, seule, dehors, ne tiendra pas à une minute face à l’horreur, face à la mort, face à son peuple lui-même, aussi. Tout joue contre elle, et tu le sais, tu devrais peut-être choisir de t’en aller, mais ton devoir est au centre de ta vie depuis bien trop longtemps pour que tu ne puisses décider de prendre la tangente de cette manière, aussi facilement.

Alors, oui, mon vieux, tu es là, et tu restes là. Tu t’assures que cette gamine soit en sureté, le temps qu’elle tient encore sur ses deux jambes … Quand tu la regardes, tu as de la peine pour elle, parce qu’après tout, ce n’est encore qu’une enfant. On l’a préservée du monde durant bien des années, aujourd’hui, ce même monde en veut à sa vie, tu te doutes qu’elle doit se sentir faible, probablement un peu misérable, mais, ce n’est pas le genre de question que tu as le droit de poser, parce que tu n’es pas là pour ça.

Ce château, Wirdan, ne tient plus qu’à un fil. Ce qui reste de la garde continue de le protéger, et tente encore de garder la ville, l’Ordre auquel tu appartiens fait de son mieux pour continuer d’assurer son rôle mais toi, tu sais et tu as déjà compris que vos efforts à tous seront vains, qu’ils seront même probablement bientôt anéantis à néant. Peux-tu réellement laisser faire ça ? Tu ne le sais pas, simplement parce que tu ignores si tu peux même changer les choses.

Il est tard, lorsque ces pas, légers, résonnent sur le sol de pierre. Ton oreille fine parvient à les suivre, et tu sursauterais presque en entendant la porte se refermer si abruptement. Dans la pénombre, tu n’as qu’entraperçu cette silhouette fine, et pourtant, tu as tout compris en un instant alors, tu pousses un long soupire, et durant quelques secondes, tu as l’air de peser le pour et le contre avant de te décider à lui emboîter le pas, dans le plus grand des silences, en ce qui te concernes. Quand tu la retrouves, dans l’écurie, elle semble complètement perdue, parce qu’elle n’est pas à sa place, parce que personne n’a prit le temps d’apprendre de telles basses tâches à la Princesse de ce pays. « Utile mais pas nécessaire, en effet. » Que tu finis par lui glisser, au bout de quelques minutes, lorsque tu la vois balancer au sol un élément de son équipement. Tu approches, comme si tout était normal – ça ne l’est pas du tout, tu devrais la faire remonter à ses quartiers et en vitesse, pour sa sécurité – et tu viens surtout chercher la lourde selle que tu balances dans un coin de l’écurie avant de venir en chercher une autre, plus légère. « La selle de votre père n’est pas faite pour le voyage, trop lourde, trop encombrante. » Et tu viens poser celle que tu tiens sur le dos de l’animal, avant d’attraper le reste du harnachement qu’elle tient entre les mains, et te mettre à seller l’étalon à sa place. « Puis-je savoir où vous avez décidé de vous rendre, en pleine nuit, alors que les rats sont de sortie, votre Altesse ? »
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Aziel L. Hathae
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Sujet: Re: Laissez-moi me racheter, je vous en pries (Wirdan)   Sam 20 Fév - 22:13
Tu sais que tout ce que tu vas entreprendre va se finir d’une manière bien peu agréable pour toi. Déjà, si tu parviens à sortir de cette ville sans que quelqu’un ne t’arrête, sans que le peuple ne te tue, peut-être que tu pourras t’estimer chanceuse, Aziel, parce que tu as bien vu la haine de tes sujets contre toi. Tout ça parce que tu es une fille idiote, qui a refusé de laisser un homme l’épouser. Tu ne l’as même pas rencontrer ce sorcier, tu as juste… pris peur, ouais. Et voilà où vous en êtes tous : la ville souffre, les gens meurs, les soldats sont sous l’eau et toi, ma belle, tu as décidé de fuir seule.

Autant dire que tu ne paies pas de mine, Aziel, et que tu as même délaissée toutes les marques de ton rang pour tenter de faire ça bien. Tu as enfilé une combinaison pantalon, souple et agréable pour voyager. Tes escarpins sont restés dans ta chambre, tu as mis des bottes de monte. Tes cheveux sont attacher en une couronne de natte, comme un hommage a la tiare que tu portes pendant les moments officiels du château. Et tu es là, en train d’essayer de trouver quoi faire de l’équipement du cheval, tu sursautes sacrément fort en entendant une voix derrière toi.

« Wirdan ! »

Tu le reconnais en te retournant. Le plus anciens des Chevaliers de l’Ordre, celui que tu as l’impression de connaitre depuis toujours. Si tu te fends encore de vouvoiement et de tirage de langue devant les plus jeunes et les plus ennuyants, tu as toujours ressentie une certaine familiarité avec cet homme-là

« D’accord. Tu lui réponds quand il change de selle et tu recules d’un pas pour le laisser faire, sans oser intervenir. En faite tu es en train de chercher à comprendre son comportement quand sa question arrive et tu recules encore d’un pas, en triturant nerveusement tes mains. Je vais aller régler les choses. Tu lui apprends d’une toute petite voix. Sortir de la Capitale et aller trouver ce sorcier. Je le ferai arrêter ce massacre et me donner le remède à cette maladie, contre ma vie. »

Tu n’as probablement jamais eu une telle droiture en vingt-huit années de vie, par toi-même. Quand ton père te le demandais, tu affichais cette noblesse et attitude sérieuse, mais jamais de toi-même. Pourtant si tu veux faire ce qui est bon, tu ne peux pas cacher le doute et la peur dans ta voix.

« Je t’interdis de m’empêcher de quitter la capitale, Wirdan. Tu lui apprends tout à coup, en sachant pertinemment qu’il est à tes ordres, par une folie de ton père qui espérait te responsabiliser. Je n’ai de toute façon aucune raison de rester ici. »
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Wírdan Valacar
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Sujet: Re: Laissez-moi me racheter, je vous en pries (Wirdan)   Sam 20 Fév - 22:34
Tu n’as pas le moindre droit de t’imposer à elle, Wirdan. Pour autant, tu prends tout de même la décision d’interférer dans ce qu’elle est en train de faire, non pas pour l’en empêcher par la force, mais plutôt pour faire le contraire parce que là est ton rôle, après tout. Tu viens donc seller ce cheval, qui n’a probablement pas galoper correctement depuis la mort de son cavalier, chaque geste est précis, comme étudié, appris par le temps et les habitudes si bien que tu n’as pratiquement pas besoin de mettre les yeux sur la tâche qui occupe tes mains. Tu as donc tout le loisir de relever un regard sceptique sur cette jeune femme qui, tu le sais, est en train de faire une énorme erreur.

Et pourtant, encore une fois, tu ne dis pas un mot. En réalité, tu viens même questionner, sans même donner ton avis pour quoi que ce soit, du moins, pour le moment. Et forcément, ce que tu entends ne te plait guère parce que tu sais que, si l’idée est plutôt … courageuse auréolée de la volonté de bien faire, ce sera parfaitement inutile. Rien ne ramènera ce qui a été détruit, défait, ceux qui sont morts le resteront. Certes, ce sacrifice pourrait bien laisser la vie sauve à quelques paysans et soldats, mais tu as assez vu de guerres et de batailles pour savoir qu’à ce stade, les choses sont jouées d’avance. Si elle disparait, si elle meurt, Hibéria pourra continuer de sombrer dans le chaos. C’est son existence, qui empêchera les ennemis du Roi de grimper sur le trône, de ce fait, il faut absolument que cette jeune femme survive. Il est de son devoir de rester en sécurité, et de trouver un Roi à épouser, afin de le mettre sur le trône et reprendre les rênes de ce royaume.

C’est pour ça que tu ne réponds pas à ce qu’elle vient de te conter, en fait, tu termines simplement de seller sa monture, avant de faire un pas en arrière en venant flatter l’encolure de l’étalon. « Je ne vous empêcherais pas de quitter la Capitale, si c’est votre souhait, Princesse. » De quel droit, encore une fois, de toute façon. « Et je suis plutôt d’accord avec le fait que vous n’avez plus grand-chose à faire ici … » Tu t’éloignes du cheval, maintenant, pour revenir vers elle, sans pour autant l’approcher plus que les convenances ne t’y autorisent. « J’ai cependant une question … que ferez-vous s’il refuse de vous accordez ce que vous désirez ? Allez-vous … vous constituer prisonnière du monstre qui a osé tuer votre père ? »
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Sujet: Re: Laissez-moi me racheter, je vous en pries (Wirdan)   Sam 20 Fév - 22:47
Tu ne sais même pas si cet homme peut vraiment comprendre ce que tu es en train de faire. Wirdan, comme tous tes Chevaliers, est un homme courageux et fort. Là où tu seras tout bonnement incapable de lutter pour ta vie, lui et les autres pourront défendre le Royaume, les gens comme toi et le peuple. Et c’est seulement maintenant que le Royaume tombe dans le chaos que tu te rends compte de la force que tu avais entre tes mains. Ton estomac se serre, Aziel, et cette phrase qui ne cesse de tourner dans ta tête revient plus forte : Si j’avais su avant…

Pourtant, tu ne fais que lui dire ce que tu comptes faire sans montrer d’émotions autre que la peur et la douleur. Tu ne pleures pas, quand bien même tes yeux sont encore rougis. Tu ne trembles pas non plus. En faite, même toi tu te demandes ce qu’il t’arrive, mais tu ne le fait pas voir. Tu le laisses terminer avec Semik, l’étalon de ton père et quand il revient vers toi, tu serres les poings.

« Tu ne vas pas m’en empêcher. Tu souffles en assimilant lentement ses paroles.Alors que comptes-tu faire exactement ? »

Pourquoi est-il là et pourquoi t’a-t-il aidé avec le cheval ? Tu as un mal de chien à lire dans les yeux sombres de cet homme, et tout ce que tu finis par te dire, c’est qu’il est donc là pour autre chose. T’aider à t’enfuir ? Répandre la nouvelle de ta fuite ? Tu fais un pas vers lui, pile quand il vient te poser une question qui te fait perdre de ton assurance pendant quelques secondes. Un sourire paniqué s’étire sur ton visage et tu finis par le dépasser pour aller vers Semik.

« Ai-je une autre solution ? Si je ne fais rien, cette maladie va ravager le Royaume et j’aurais peut-être encore ma tiare sur ma tête, mais plus de sujets autour de moi. Tu secoues la tête, en regardant le cheval sacrément trop grand pour toi. Je dois faire quelque chose… c’est de ma faute si tout cela est arrivé Tu finis par lâcher un lourd soupire. Peux-tu m’aider à me mettre en selle ? Je ne t’en demanderai pas plus, mon voyage mène probablement vers la mort, je ne veux plus y attirer personne avec moi. »

Et tu te tournes vers lui, les yeux bien trop brillant pour y cacher tes larmes, sans savoir comment faire pour te mettre en selle par toi-même. En faite, tu as beau avoir ton âge, ma douce, tu es toujours une enfant et tu as besoin d’aide pour toi, ça te dépite.
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Wírdan Valacar
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Sujet: Re: Laissez-moi me racheter, je vous en pries (Wirdan)   Dim 21 Fév - 12:01
Elle ne sait pas ce qu’elle fait, de cela, tu es certain est convaincu. C’est une Princesse, voilà bien tout le fond du problème, si son père à cédé à certains de ses caprices, l’éducation de cette jeune femme n’a rien à voir avec celle d’un Roi, tout ce qu’il avait à transmettre pour diriger un pays, ton souverain s’est assuré de le transférer à son héritier, et à juste titre. Néanmoins, aujourd’hui, ni l’un, ni l’autre n’est encore en mesure de prendre les décisions, et si tu as toujours été de bon conseil pour le dirigeant d’Hibéria, tu sais que tu peux l’être pour sa fille. C’est pour ça, Wirdan, que tu tentes de lui faire comprendre l’ampleur de la bêtise qu’elle est en train de faire, dans le fond, tu espères sans doute qu’elle s’en rende compte assez vite, malheureusement … elle pense comme une Princesse, et ça te tires une étrange grimace.

Le contes de fée parlent de Rois vaillants, et bons. Certaines histoires présentent les Souverains comme des hommes forts et soucieux de leur peuple. Le père de cet enfant était de ces gens-là, il a toujours été bien différent de ses prédécesseurs, cependant, toi, tu sais qu’on ne change pas d’une génération à l’autre tous les défauts de la politique. « N’est-ce pas mon devoir que de vous assister ? » Que tu viens répondre à sa question, en la lui renvoyant. Et puis, tu la laisses passer près de toi, te servir son discours qui certes, est de cœur, mais qui n’a rien de cohérent pour un homme de guerre comme toi. « Cette tiare ne se résume pas qu’au bijou que vous portez sur votre tête, Princesse. » Tu te sens obligé de le lui rappeler, oui, comme un donneur de leçon qui peut assurément se le permettre, vu l’expérience et les années de vie que tu as accumulé au sein de ce Royaume. « Les sacrifices sont un mal nécessaire, on ne gagne pas une guerre sans un lot de perte, parfois conséquent. » C’est dur à entendre, probablement, mais c’est ainsi que les choses se passent dans la réalité. Chaque guerre à laquelle tu as pu assister à porter ses pertes, lourdes. Tu as vu des soldats mourir. Tu as vu des Chevaliers s’éteindre. Tu as vu le peuple en souffrance. « C’est ainsi que se comporte un Roi … » Ce n’est pas un Roi, ce n’est qu’une Princesse, cependant, les mêmes responsabilités pèsent sur ses épaules, aujourd’hui, par la force des choses. « Il reste en vie, et endure, parce que tant qu’il lui reste un sujet en vie, il est toujours le Roi. »

Et c’est finalement un lourd soupir qui quitte tes lèvres parce que tu es comme persuadé qu’elle va s’entêter, et que cette vision des choses ne lui conviendra pas. C’est pour ça, mon vieux, que lorsqu’elle te réclame ton aide, tu approches, oui, tu te places derrière elle, oui, comme si tu comptais réellement l’aider … pourtant, tu viens passer ton bras autour de sa gorge, bien vite, tu repères le point de pression, au niveau de l’artère et tout en la maintenant, tu appuies, jusqu’à ce qu’elle finisse par perdre connaissance et là, et seulement là, tu la hisses sur son cheval, tu t’assures de la sécuriser sur le harnachement du cheval, et puis, rapidement, tu récupères tes armes, tu selles ta propre monture et c’est ainsi que tu quittes l’écurie, à dos de ta monture, celle du Roi, portant la Princesse accrochée à ton cheval, et une couverture sur la jeune femme pour la dissimuler. Ensuite, tu t’assures simplement de quitter l’enceinte de la Capitale, en évitant les villages.
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Sujet: Re: Laissez-moi me racheter, je vous en pries (Wirdan)   Dim 21 Fév - 14:55
Tu te retrouves devant Semik en sachant pertinemment qu’encontre une fois, tu as besoin d’aider, Aziel. Ca te dépite toi-même, mais c’est en perdant tout ce qui rendait ta vie si simple que tu te rends compte que tu ne sais rien faire. On ne t’a pas préparé à être seule, à faire face à la maladie autant qu’à ton peuple. On ne t’a rien dit, c’est ton frère qui était préparer pour la guerre. Toi… toi tu ne sais pas quoi faire, alors tu essaies juste de faire au mieux.

« Des sacrifices ?! Tu crois que mes parents et mon frère ne sont pas suffisant ?! Ta voix monte dans les aiguës ma douce, face au chagrin et à la colère. Qui dois-je sacrifier encore ? Vous, les chevaliers ? Tu secoues la tête. Je ne vais pas te sacrifier Wirdan, tu es bien plus apte à conduire ce Royaume que moi ! »

Et il continue, il te rappelle la dure réalité des choses. Un roi n’agirait pas comme tu le fais. Pourtant, Aziel, de deux choses l’unes : tu n’es pas roi et on ne t’as pas appris à agir comme ton père le faisait. Et ça te rend parfaitement déchirée, parce que tu te doutes que cet homme est capable de te donner les bonnes ficelles, et en même temps, ma fille, tu ne sais pas si tu peux être ça pour Hibéria. Alors ton souffles s’échappe sur un “Je ne suis pas Roi, désolée.” avant que tu ne te tournes un peu plus vers le cheval. Tu sens Wirdan bouger et tu as espoir qu’il ait compris. Tu voudrais qu’il te laisse partir, qu’il s’occupe de la Capitale, tu vois. Sauf que lorsque tu sens son bras autour de ta gorge, et ton souffle qui passe mal, tu comprends que tu t’es trompé. Tu lui jettes un regard blessé par-dessus ton épaule.

« Toi… aussi… Tu marmonnes, avant de tomber inconsciente. »

¤ ¤ ¤

Le monde tangue et se balance. Toi, Aziel, tu es là, entre lumière et ténèbres à ressentir les choses sans les comprendre. Tu sais qu’il faut que tu te réveilles mais c’est comme si tu avais besoin de temps pour rassembler ton énergie. Pourtant, petit à petit, tu vois la lumière au-dessus de ta tête devenir plus vivace et, au bout d’un moment, tu acceptes même d’aller la chercher.

Lorsque tu bats des paupières, tu comprends rapidement que tu es à cheval par l’odeur qui emplit tes narines. Affalée sur l’encolure de Semik, le soleil du petit matin vient inonder ton visage de ses lueurs jaunes orangés et quand tu finis par bouger, le cœur battant, tu découvres un cheval devant le tien. Ton cœur se met à battre douloureusement vite.

« Je n’aurais jamais cru que tu serais celui qui te retournerais contre moi… Wirdan. Tu finis par faire entendre en te débattant avec les liens qui maintiennent ton corps au cheval et à la selle. Que fais-tu ? Tu me livres au sorcier ou tu vas avoir le culot de demander une rançon que personne ne pourra payer ? »
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Sujet: Re: Laissez-moi me racheter, je vous en pries (Wirdan)   Lun 22 Fév - 8:28
A quoi en es-tu réduit, Wirdan. Tu viens d’attaquer la Princesse que tu es pourtant censé servir et protéger. C’est ton rôle, et toi, tu sais que c’est aussi pour ça que vous avez tous les cinq, été confiés à la bonne garde de cette jeune femme. Son père lui parlait de responsabilité, toi, tu as compris son désir de protection. Ce qu’il voulait avant tout, c’était une garde efficace pour sa fille bien aimée, et il a été assez habile pour déposséder son héritier du symbole de puissance que cet ordre de Chevaliers pouvait représenter. C’est ton avantage, mon vieux, celui de l’âge et des années de service, que de comprendre et de voir ce genre de choses alors que ça aura très certainement échappé à bien d’autres.

Alors non. Tu ne peux pas supporter plus longtemps l’idée que cette jeune femme puisse songer à aller se jeter directement dans la gueule du loup. C’est trop tard, maintenant, même si tu t’es bien gardé de lui dire, le mal est fait. Cette décision, si elle voulait la prendre, elle aurait mieux fait de la prendre dés les premiers instants, désormais, l’erreur est faite, et elle n’est pas réparable. C’est pour ça que tu viens à elle, comme pour lui apporter ton aide et que tu finis par la plonger dans l’inconscience avant de juste … déserter le château, et même la Capitale. C’est ce qu’elle voulait, après tout, quitter Castel-Blanc, et à ce sujet, tu étais plutôt d’accord.

Quand enfin, elle reprend conscience, la ville est déjà à plusieurs kilomètres. Tu as patienté le temps nécessaire, le temps que les rats retournent se cacher et dés l’aurore, tu t’es aventuré à l’extérieur des protections de la Capitale. Maintenant, tu sais que vous êtes tous les deux en danger, que tu pourrais mourir à n’importe quel moment ou pire, la voir mourir, elle. Tu prends des risques, Wirdan, mais … tu es persuadé que ce sont des risques utiles et surtout complètement nécessaires. Quoi qu’il en soit, elle ouvre la bouche, et toi, dans un premier temps, tu restes de marbre, les rênes de ton cheval en main, le regard fixé sur l’horizon. En fait, c’est quand elle parle de trahison que tu reviens braquer tes yeux sur elle. Toi. Une rançon. Tu auras tout entendu. « Sauf votre respect, Princesse, je vous évite simplement de faire une grossière erreur. » Et si tu gardes les yeux posés sur elle un instant, tu t’acharnes juste après à faire ralentir un peu ta monture pour te placer à sa hauteur et d’une main, tu viens la dégager un peu des liens qui l’empêchaient jusqu’à présent de chuter de son cheval pendant son sommeil. « Je vous emmène en sécurité. Acceptez de vous savoir impuissante pour le moment, vous n’en reviendrez que plus forte. » Et tout ça, tu le fais un peu sur un coup de tête, mais surtout, à l’instinct. Tu n’as même pas imaginé une seconde l’état de panique dans lequel la disparition de la Princesse va mettre tes camarades Chevaliers.
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Aziel L. Hathae
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Sujet: Re: Laissez-moi me racheter, je vous en pries (Wirdan)   Lun 22 Fév - 17:20
Il t’est difficile de revenir à la conscience, Aziel, parce que ton corps ou ton esprit n’est visiblement pas près pour faire face. Alors oui, tu prends un peu de ce temps dans l’entre-deux pour te remettre et finalement quand tu ouvres les yeux, tu n’as pas besoin de beaucoup de temps pour comprendre l’évidence. Tu es hors de la capitale, en route pour probablement quelque chose qui ne te plaisait pas. Et toi qui croyait connaître cet homme qui était à ton service, tu es juste capable de te dire qu’il t’a trahi ou entourloupé. L’un dans l’autre, c’est douloureux pour toi et tu le lui fais savoir.

Ce que tu ne t’attendais pas, c’est à ce qu’il ralentisse sa monture pour revenir à tes côtés et qu’il t’aide à te défaire de tes liens. Ce n’est pas logique si tu es sa prisonnière, parce que tu es peut-être faible, mais tu as des jambes pour courir, ou même simplement Semik est une monture rapide. Tu pourrais fuir ou le tenter en tout cas.

« Une erreur ? Que tu lui demandes, sans comprendre au départ ce qu’il vient te dire. C’est quand il parle de t’emmener en sécurité que tu bouges sur la selle, rendant ta monture plus nerveuse. Comment ça ? Où va-t-on ? Et d’abord, si tu voulais me mettre en sécurité, comme tu dis, pourquoi ne pas l’avoir fait sans m’assommer ? »

Dans le fond, tu as déjà la réponse, ma fille. Tu sais combien tu peux être entêtée et bornée, même quand il s’agit de bon sens ou de ta sécurité. Tu n’as plus rien à perdre, c’est ce que tu lui aurais dit. Pourtant, maintenant vous êtes en route, et tu ne sais même pas où vous avancer. Tu l’observes, avec un drôle d’air avant de souffler, comme on reconnait une souffrance.

« J’ai cru que tu allais me tuer. Que tu finis par lui dire, en parlant de son bras sur ta gorge. C’est tellement difficile de savoir ce que tu penses, Wirdan… »

Et tu le déplores maintenant, mais tu ne t’es jamais intéressée à savoir qui il était ou ce qu’il pensait. Tu te fichais de toutes ces choses, en réalité. Venant refermer la couverture qu’il a posé sur tes épaules, en plus de ta cape, tu finis par pratiquement disparaître dans le tas de tissus chauds.

« Que va-t-on faire pour le Royaume ? Je ne peux pas l’abandonner, mon père… il s’est battu pour lui. »
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Sujet: Re: Laissez-moi me racheter, je vous en pries (Wirdan)   Mer 24 Fév - 9:07
Tu as pris un gros risque. Tu n’es pas certain que le choix que tu as fait sera cautionné par des compagnons d’armes, en revanche, tu te dis simplement que c’est probablement ce qu’aurait voulu le Roi. Il n’a pas hésité une mine, lorsqu’il s’est rendu compte qu’il risquait de perdre sa fille adorée, il a réagi immédiatement quand elle l’a suppliée de ne pas simplement l’offrir. Il aurait pu. Ses ancêtres l’aurait fait, parce qu’une fille, une enfant, une simple personne, peu importe son rang, n’est rien face au caractère précieux d’un pays tout entier … Oui, le père de cette jeune femme a pris un risque énorme, et finalement, il a autant sacrifié sa vie que celle des siens pour accéder à la demande de son enfant. Tu n’as pas le droit de dire ou même de penser que c’était une erreur, parce que, tu ne sais pas ce que c’est Wirdan, la vie ne t’as pas donné l’occasion d’être un père, tu ne sais donc pas de quoi tu aurais été capable pour tes enfants. Cependant, tu peux au moins tenter de comprendre, et parce que tu es dévoué, tu peux aussi essayer de faire en sorte que les efforts de cet homme ne soient pas juste … gâchés et réduits à néant par une erreur.

Tu viens donc la libérer, confiant, tu sais que si elle tente quoi que ce soit, tu pourras faire face et puis, mieux encore, tu as surtout bon espoir qu’elle puisse comprendre son erreur, autant que ta démarche pour l’en préserver. « Votre père souhaitait vous protéger, il ne serait pas bien avisé d’aller vous rendre maintenant. » Tu expliques, calmement, tu en te réinstallant correctement sur ton cheval et en la quittant à nouveau du regard pour observer les alentours. En fait, Wirdan, on sait bien à quel point tu n’es pas loquace, mais pour le coup, elle en a une sacrée démonstration parce que, si tu l’écoutes, tu ne sembles pas tellement lui accorder toute l’attention que tu devrais, tu assimiles, hein, mais à ta décharge, vous êtes désormais à l’extérieur de la Capitale, il n’y a que vous, ici, et par extension, il n’y a donc que toi, pour la protéger elle. En fait, c’est précisément quand elle fait une remarque à ton sujet que tu oses reposer un peu les yeux sur elle, quelques secondes, tout au plus, avant de te détourner à nouveau. « Je suis à votre service, Princesse, et chargé de votre protection, qui plus est. » Comme s’il était utile de lui rappeler, Wirdan, d’autant que ça ne veut rien dire. Si les Chevaliers sont restés droits et loyaux, certains Gardes se sont joints à la révolte contre elle, alors, tu sais bien que sa confiance en les gens qui l’entourent doit être sacrément ébranlée, maintenant. « Vous n’abandonnez pas. On ne se lance pas dans un combat quand on le sait perdu d’avance. Si vous restez, vous mourrez, et ce Royaume tombera entre de mauvaises mains. Ce n’est pas ce que vous voulez, si ? » Tu sais bien que non. Dans tous les cas, on dirait que tu as décidé de lui offrir un peu de ton expérience, et de tes connaissances, elle en manque, Wirdan, elle va avoir besoin d’être soutenue pour prendre ce rôle qui ne lui était normalement pas destiné, et pour ça, il va falloir un peu de temps. Toi, tu le sais, dans les situations désespérées, la retraite est une bonne option pour préparer la contre-attaque. « Je vous emmène à Nilanvant. Un navire sera un refuge plus sûr que n’importe quel château pour quelques temps. » C’est du moins ce que tu penses, toi, mieux défendable, et moins accessible par les rats et les morts relevés.
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