La bourse ou la vie, le voleur vous laisse le choix. La femme exige les deux. (Loevan)

Ta patience a toujours été sacrément limitée, Claryssa. On t’a éduquée comme ça, tu n’as pas à attendre, et quand on te fait attendre, tu es en droit de montrer ton impatience. Tu te fiches que ce soit impoli, parce que tu n’es très certainement pas polie, tu n’as pas de manière et autant dire que là, ce que tu avais en stock de calme et de sang-froid s’est envolé à la vitesse de la lumière. Le marchand, d’abord, à largement contribué à ce que tu t’épuises, mentalement, face à ses assauts. L’arrivée du Chevalier aura été comme un cheveu sur la soupe, s’il t’a empêché, pour commencer, de t’emparer tranquillement de ton repas, il a en plus réussi à t’agacer avec ses leçons de morale et son comportement plus qu’agaçant. Maintenant, il vient te reprendre ce qu’il t’a lui-même offert et toi … toi, tu n’as clairement plus la force de prendre sur toi, c’est terminé.

Alors oui, ta lame part à la vitesse de la lumière, tu ne cherches pas à le toucher, encore moins à le tuer du premier coup, tu as toujours été particulièrement adroite à ce petit jeu et ce genre de lancé de couteau est le fruit d’un entraînement quasi quotidien sur la base de jeux d’adresse à tes hommes, sur un navire, parfois, en pleine houle. Sur le plancher des vaches, donc, il t’est surement pratiquement impossible de manquer une cible. « On me le dit souvent. » Que tu n’aurais pas dû ? Oui. Généralement, le discours commence par une phrase de ce type, et puis, viennent les menaces, et tu te rends compte à quel point tu es dans le vrai lorsqu’il sort non pas une, mais deux épées. « Vous avez quelque chose à compenser, Chevalier ? » Tu demandes, dans un ricanement atrocement agaçant. « Nous sommes donc passés de la menace de prison à … des menaces de mort. » Tu t’arrêtes, tu fixes la pointe des deux épées qui sont là, juste sous ton nez, assurément menaçantes et pourtant, tu vois poser ton doigt sur la pointe de l’une d’elle, tout en relevant les yeux, pour le fixer. « Ça va beaucoup trop vite entre nous … »

Tu recules, il avance et tu soupires. « Ça aussi, je l’ai déjà entendu quelque part. » On a bien trop souvent tendance à te sous-estimer. Probablement parce que tu n’es pas bien impressionnante, tu n’es pas épaisse, tu n’es pas très grande, ton visage n’a rien de particulièrement effrayant … vraiment, ton père adoptif avait vu juste avec toi. Tu es adorable et c’est ce qui te rends si redoutable. Tu finis donc par bondir, en arrière, ta main vient saisir le manche de l’épée que tu gardes à ta ceinture, un sabre à la lame courbée et à la poignée fermée au bout de laquelle pendouille une espèce de breloque au bout d’une lanière de cuir bien usée. « Alors Chevalier ? Sommes-nous … voués à nous battre en pleine rue pour une vulgaire miche de pain ou … allez vous être raisonnable et me rendre ce qui me revient avant de vous faire botter l’arrière train ? »

Ok, Loevan, il y a quelque chose qui cloche drôlement. Parce que tu as beau passer de l’énervement à la colère, la menacer et mettre tes menaces à exécution en dégainant tes épées, elle ne semble absolument pas paniquée. Pire, elle trouve encore le culot de te provoquer, de se moquer de tes choix d’arme et quand elle vient planter son doigt au bout d’une de tes lames, en parlant de la vitesse des choses entre vous, tu te figes un instant, en laissant un éclat de surprise te traverser. Sur quel genre d’illuminée tu es encore tombé, au juste ?

« Je ferai ce qu’il faut pour vous faire taire. Visiblement, si vous n’êtes pas effrayé, il vous manque clairement quelque chose dans votre éducation. On ne provoque pas un homme armé qui a le droit d’user de ses épées contre soi, c’est stupide. Et tu pinces un peu les lèvres en appuyant le bout de ton arme contre ton doigt. Mais si on ne vous l’a jamais appris, je vais me faire un plaisir de vous l’inscrire dans le vif. »

Tu as assez parlé, maintenant, tu ne comptes plus laisser passer ça. Alors tu te retrouves à te mettre en garde, et franchement, tu t’attendrais presque à ce qu’elle change encore de stratégie, crie au scandale, ou ne fuit en courant. Tout sauf la voir restée aussi sereine, aussi mignonne dans le fond alors qu’elle vient dégainer un sabre de sous sa cape. Cette femme est donc armée.

« J’ai payé ce pain, il ne vous revient pas. Tu lui rappelles, avant qu’un sourire moqueur n’étire tes lèvres. Et je vous attends, petite idiote ! On verra qui se fait botter l’arrière-train. »

En tout cas, toi, tu es serein face à ça, parce que tu connais ce que tu vaux. Et si tu es prêt à te battre, tu lui montres aussi sec ton plus grand défaut. Tu attaques le premier, parce que tu n’as rien de patient dans ton caractère. Tu fonces, tu te précipites et tu la prends pour plus faible qu’elle ne l’est, en tentant non pas de la toucher directement, mais de venir lui arracher son sabre d’un moulinet de ton épée droite.

Dé attaque 6

Tu ne rechignes jamais à te battre. Tu t’es battue toute ta vie, de toute façon, et contrairement aux soldats de ce fichu Royaume, qui se reposent, faute de guerre à livrer, tu livrais jusqu’ici ta propre guerre, depuis ton enfance, pour la conquête des océans, et des trésors, pour être la meilleure, sur les mers, pour gagner le respect, autant que la richesse. Autant dire que tu ne crains donc pas de croiser le fer, et que le sang à déjà bien largement couler le long de la lame du sabre que tu brandis désormais.

Il parait, c’est ce que l’on dit, que les Chevaliers de la Couronne sont des guerriers de légende, redoutables, inégalables. Tu n’as jamais cru pareilles histoires, et aujourd’hui, disons que tu n’es pas mécontente à l’idée de pouvoir potentiellement avec la preuve de tes doutes. « Vous êtes un beau parleur … » Tu fais remarquer, alors qu’avant ça, c’était toi qui le narguais de tes mots. Tu as du culot, ça non plus, ce n’est pas nouveau du tout. « Je n’ai guère besoin de l’éducation de la noblesse … la plupart sont stupides et incapables. » Et là, franchement, on ne peut pas dire que tu sois dans le faux, parce que, l’une des raisons qui fait que tu continues de venir ici, alors que tu préfèrerais mille fois être sur ton navire, c’est justement parce qu’il est facile de flouer un noble. Ils ont tellement d’or et d’argent qu’ils en oublient de les compter, de plus, il suffit de leur mettre les choses les plus simples sous le nez pour parvenir à les détrousser. A ce sujet, tu as de l’expérience.

« Je l’ai vu la première, si vous n’étiez pas intervenu, il serait déjà dans mon estomac. » Tu viens te défendre, en levant les yeux au ciel parce qu’à tes yeux, tu as toute légitimité sur cette nourriture. Quoi qu’il en soit, vois-tu, tu n’as jamais été pressée, ou précipitée, tu sais que c’est une erreur de débutant alors, tu te contentes de rester bien en garde, ton arme en évidence … et tu as raison, parce que c’est lui qui se lance en avant et tu n’as pas la moindre difficulté à dévier sa lame de la tienne, avant de tenter de contre-attaquer … un peu trop maladroitement.

Le manque de nourriture est bien présent, et c’est pour cela, Claryssa, que tu aurais voulu faire les choses simplement. Malheureusement, tu te retrouves embarquée dans un combat, qui, dans ton état actuel, sera sans doute compliqué, la preuve, ce début chaotique, tandis que tu trébuches à moitié, en tentant de venir le blesser.

dé défense 4.
dé attaque 9.

Franchement, ça faisait longtemps que tu n’avais pas pris aussi peu ton adversaire au sérieux. Pourtant, même si t’es un peu une tête brûlée, tu fais quand même attention aux gens qui se dressent devant toi. C’est l’une des choses que tu as appris en rejoignant les chevaliers. Si certains ne payent pas de mine, semble vieux et plus de l’ordre du jour, ils t’ont battu sans souci lors de vos entrainements. C’est clairement l’une de tes premières leçons en tant que Chevalier, et la jeune femme qui te fait face t’énerve tellement que tu as du mal à t’en souvenir.

Ton épée part en avant, tu cherches à la désarmer rapidement, comme tu pourrais le faire sur un paysan stupide, pas certain de sa prise sur arme. Et tu vois, elle te prouve que tu te trompes en contrecarrant ton attaque avec une facilité qui prouve qu’elle sait tenir son sabre en main. Toi, tu grognes et quand elle réplique, tu parviens à éviter son attaque sans un souci, en déviant son arme et en faisant un pas de côté. Et… quelque chose cloche.

« Vous êtes faible. Que tu comprends tout à coup. Depuis combien de jours n’avez-vous pas manger ? »

Tu es curieux, même si tu ne comptes pas la laisser gagner ou prouver quelque chose. Tu ne seras pas plus doux avec elle, tu vois, parce qu’elle t’a manqué de respect et qu’en plus d’être facilement énervable, tu semblerais avoir aussi une fierté de mâle, mal placée. Alors tu viens l’observer et tu cherches encore à la provoquer.

« Vous auriez pu manger ce pain que j’ai payé si vous ne vous étiez pas comporter comme une gamine mal élevée. C’est quoi votre problème au juste ? Retournez donc là d’où vous venez, et ne vous ridiculisez pas plus. »

Et tu toi, tu profites de tes paroles qui pourraient la perturber pour retenter une attaque. Les deux lames en avant, tu viens l’assaillir en même temps, et pourtant, il y a quelques choses dans tes gestes comme si… tu te retenais ? Ouais en faite, tu as beau vouloir lui donner une leçon, tu guettes aussi du coin de l’œil son attitude, comme si tu t’attendais à la voir tomber tout à coup à genoux.

Dé défense : 3
Dé attaque : encore 6

Tu aurais dû fuir. C’est ce que te hurles une partie de toi, tu sais, celle qui a encore un peu de bon sens et qui est capable de passer son chemin, de ne pas se laisser emporter par sa colère, ou tout simplement, par son mauvais caractère. Tu aurais dû, parce que ça s’annonce mal d’entrée de jeu, dans ton état. Tu es mal depuis ce matin, le réveil à été compliqué si bien qu’en ouvrant les yeux, tu avais eu l’impression de revenir douloureusement d’entre les morts alors oui, ma grande, quelqu’un de censé pourrait sans mal t’affirmer que tu n’es absolument pas en état de te battre, encore moins face à un Chevalier entraîné et doué de sa lame.

Malheureusement pour toi, Claryssa, à ce stade, c’est absolument flagrant, si tu parviens à éviter son attaque maladroite, quand il s’agit de répliquer, c’est une toute autre paire de manches. Tu trébuches, et si tu essaies, hein, tu n’attaques pas vraiment, finalement si bien qu’il se débarrasse de ta tentative avec une large facilité avant de te faire remarquer ton état. Et toi, tu es fière. Bien trop fière pour accepter ce qu’il ose te dire, alors, tu te forces à te redresser, et tant pis si tu as du mal, si ça tourne autour de toi. « Vous pouvez me tuer, Chevalier, mais ne m’insultez pas. » Et forcément, tu as cherché, alors, il ne tarde pas à revenir à l’assaut. Tu ignores son discours, encore une fois bien trop moralisateur à ton goût, et si tu t’acharnes à éviter d’être blessée, ton mouvement, une nouvelle fois, manque de ta souplesse habituelle. Tu te traînes, Clary. Tu as l’air d’une baleine, peinant à se remettre à l’eau et bloquée sur une plage de sable blanc, le tout, en plein soleil. « Je n’abandonnes jamais. »

Le pire, dans l’histoire, c’est que tu choisis de t’acharner. Au lieu de reculer, de finalement renoncer à ce combat que tu sens déjà perdu – ça ne t’es jamais arrivé, la pilule est difficile à avaler, visiblement – et bien, tu reviens à la charge. Un mouvement d’attaque, un moulinet autrement plus fluide que ta précédente tentative mais qui n’en est pas moins … bancale, et donc bien peu utile, au final.

dé défense 6.
dé attaque 6.

Tu n’as pas envie de la tuer, en faite. C’est ce que tu te dis, tout à coup, alors que tu reviens à la charge après avoir continué de la provoqué. Et tu sais que ça la touche, parce qu’elle parle de préféré mourir à être insulté et au moins, c’est quelque chose que vous partagez tout les deux. Une fierté mal placée, une volonté de réussir. Et tu vois qu’elle est faible, qu’elle a comme… des ralentissements dans ses mouvements, pourtant, mon vieux, tu ne comptes pas lui donner la victoire pour autant. Tu n’es pas de ce genre, femme faible, malade, sous-nourrie ou pas !

« Vous êtes stupides alors, en plus d’être faible. Que tu reviens titiller, en sachant pertinemment que tu cherches autant à toucher avec tes mots que tes épées. Vous n’êtes pas en état de vous battre, alors je ne parle même pas de gagner… contre moi. »

Tu n’es peut-être pas le meilleur des Chevaliers de l’Ordre, tu n’as pas l’expérience de Wirdan par exemple, mais tu t’es entrainé avec acharnement depuis des années. Pour ça, tu sais bien que tu n’es pas faible, pas mauvais. Encore plus contre un adversaire qui ne tient plus sur ses jambes. Du coup, si elle recommence à venir à l’attaque, tu parviens à contrer son coup sans problème. Ton épée en travers de son sabre, tu es suffisemment proche pour non pas venir la blesser du tranchant de tes armes, mais lui décrocher un sacré coup de pied pour tenter de la faire tomber.

« Cessez de vous entêter, vous allez finir par faire un malaise ! Que tu grognes tout près d’elle, en venant planter tes yeux bleus dans les siens, mordant. »

Dé défense : 2
Dé attaque : encore 2

Plus ça va, moins ça va, surtout parce que tu refuses catégoriquement, désormais de lui laisser la victoire. C’est stupide ! Là-dessus, il a entièrement raison, tu le sais, et pourtant, hors de question de lui laisser comprendre qu’il est dans le vrai et que même toi, tu en as conscience. Le pire, c’est qu’il ne s’agit même plus du pain, désormais, tu es touchée dans ton égo, tu te sens faible face à cet homme et même si, au final, ce n’est même pas de sa faute … tu as décidé qu’il pairait, pour tout. Alors oui, tu tentes, encore et encore, quand bien même c’est clairement décevant et que, si ton mentor était là, il te corrigerait lui-même du bout de son épée tant c’est ridicule à voir.

Chacune de tes tentatives est un échec absolument cuisant, et pourtant, tu essaies, vraiment, et pour de bon, tu forces, tu te secoues … rien n’y fait, et lorsqu’il finit par venir à son tour pour attaquer, tu sens passer son coup de pied, tu perds l’équilibre, mais, tu vois, tu sens que tu pourrais te rattraper, que tu pourrais rester sur tes jambes, éviter de rejoindre le sol, sauf que, tu laisses tomber, tu ne le fais pas, tu te laisses chuter et te voilà assise, par terre, tête basse, à fixer le sol poussiéreux. « Je vous le ferez regretter. » Que tu souffles, avant de subitement relever la tête, et là, tu vois, tu te bats comme un pirate, Clary : en trichant.

Tes doigts viennent racler le sol, et tu récupères une pleine poignée de poussière, de terre sèche que tu lui envoies directement au visage, ensuite, tu lui envoies un bon coup de pied, visant le tibia pour espérer le déstabiliser, le faire chuter, le forcer à te rejoindre sur le sol ou, peut-être, tu pourras reprendre l’avantage.


dé défense 2.
dé attaque 3.

Tu ne veux pas perdre et tu ne perdra spas, c’est ce qui tourne dans ta tête alors que tu la regardes peiner de plus en plus. Tu es presque certain de gagner le combat maintenant, parce qu’elle n’est pas en état d’être redoutable. À moins d’un miracle, elle ne reprendra pas le dessus sur toi, et tout le monde sait bien que tu ne crois absolument pas aux miracles. Du coup, ouais, tu reviens vers elle, tu bloques son sabre et tu lui décroches un sacré coup de pied.

Comme tu l’avais prévu, elle tombe sur le sol, même si un instant tu as l’impression qu’elle se retient. Les fesses sur le sol, tu l’entends te menacer et ça ne fait que te tirer un ricanement froid. Une autre fois, peut-être mais pour l’instant tu as gagné, Loevan. Parce que te voilà à faire un pas vers elle pour pointer tes épées sur sa gorge. Sauf qu’elle bouge, tend la main et… tes yeux se mettent à bruler. Tu grognes, tentes de te reculer, aveuglé par la terre et son coup dans le tibia te fait ployer aussi sec à genoux.

« Tricheuse ! Que tu clames en frottant maladroitement tes yeux, une épée d’ors et déjà tombées au sol. Vous devriez avoir honte ! »

Et si tu es incapable de rouvrir correctement les yeux, tu arrives à voir un mouvement près de toi, tu considères qu’il s’agit d’elle et abandonnant ton autre lame, tu te jettes sur elle pour tenter de la plaquer au sol de toutes tes forces avant d’armer ton poing et l’abattre, tu l’espères, dans son visage une bonne fois pour tout.

« Sale… petite… tricheuse ! Que tu souffles de plus en plus énervé. »

Dé défense : 9
Dé attaque : 5

C’est comme ça qu’on t’a appris à te battre, Clary. Chez toi, il n’y a pas de règles, tous les coups sont permis, rien à voir avec les méthodes bien trop pompeuses des soldats et des chevaliers qui disent se battre à la loyale. Tu t’en fiches de te battre à la loyale, ce qui compte, c’est la victoire alors, tu uses de ruses et de tricheries à la moindre occasion. C’est pour ça que tu finis par ne pas te retenir, tu te laisses tomber au sol, et ça te donnes l’occasion de lui envoyer cette poignée de poussière au visage, dans les yeux, surtout. C’est quand tu constates, avec satisfaction, que tu es parvenue à l’aveugler que tu as comme un regain d’énergie, tu viens le frapper directement au tibia, un bout coup qui le ramène au sol, à genoux, tandis qu’il lâche l’une de ses armes.

Et franchement, pendant un instant, tu commets l’erreur de te dire que tu vas pouvoir reprendre l’avantage et le mettre KO pour enfin t’enfuir, avec le pain qui … tu ne sais même pas où il est, tiens, d’ailleurs. Tu as donc ce mouvement pour te jeter sur lui, Clary, sauf qu’il te prends de vitesse, c’est lui qui se rue sur toi, de tout son poids, et bien sûr, il t’entraîne, au sol, et tu te retrouves le dos dans la poussière tandis qu’il cogne, à l’aveugle, hein, mais avec justesse parce que tu sens son poing atteindre ton visage et que la douleur explose, te mets la rage, t’arrache même un cri sacrément haineux et que tu te mets à te débattre sous lui, des pieds, des mains, tu bouges dans tous les sens comme un verre au bout d’un hameçon, malheureusement … c’est sans succès. « Et qui est-ce qui triche, là ? Bouge de là ! » Tu ordonnes, en supportant bien mal d’être … prisonnière de cette manière.

dé défense 6.
dé attaque 8.

Tu te jettes sur elle sans hésiter. Le pire, mon vieux, c’est que vous êtes en train de vous donner en spectacle, au beau milieu de la capitale. Un chevalier est en train de frapper une femme, à terre. Si c’était pas déjà la merde dans le Royaume, tu es certain qu’on t’aurait passé un sacré savon pour ça et tu sais que tu l’aurais mérité. Ceci dit, mon vieux, tu en as à peu près rien à battre présentement, puisque c’est elle qui est venue te chercher, te provoquer et te manquer de respect.

Tu te retrouves donc à la maintenir sur le sol alors que tu lèves le point. Tes yeux brulent toujours, tu ne vois qu’un monde mouvant et flou, mais tu parviens quand même à abattre ton poing dans son visage. Tu sens la résistance de sa peau contre la tienne et honnêtement, t’es pas fier d’avoir fait mouche. Tu cesses de faire peser ton poing contre son visage aussi sec pour frotter encore tes yeux.

« Mais calmez-vous ! Que tu te mets à grogner alors qu’elle fait des ruades sous toi. Tu parviens quand même à nettoyer un peu tes yeux. C’est vous qui avez commencé tout ça. Calmez-vous et je vous relâche ! »

Parce que bon, toi tu ne te rends pas vraiment compte de cette position aussi incongrue qu’inacceptable entre un Chevalier et une femme, aux vues et sus de tous. Pourtant elle ne se calme pas du tout, et quand tu recommences à armer ton poing, pour cogner encore, en te disant que tu vas l’assommer sur le coup en même temps, tu es pris d’un doute. Si tu reviens frapper, tu dévies toi-même ton attaque pour frapper la terre à côté d’elle.

« Je ne veux pas vous blesser plus que ce n’est déjà fait. Que tu lui souffles, la voix froide. Cessez de nous donner en spectacle ! »

Dé défense : 4
Dé attaque : 9