La bourse ou la vie, le voleur vous laisse le choix. La femme exige les deux. (Loevan)

Non mais c’est d’un ridicule, Clary. Si au départ, c’était un combat, un vrai, si vous étiez armés d’épées, et que ça aurait pu donner quelque chose de … peut-être d’impressionnant, ou au moins de sportif, c’est devenu ni plus, ni moins qu’une bagarre entre deux enfants. Vous êtes tous les deux au sol, en train de vous hurler dessus, et de vous taper dessus, et franchement, de loin, ça doit être quelque chose, hein. Il n’empêche que, de ton côté, tu viens quand même de prendre un sacré coup, alors, forcément, ça t’enflammes, de rage, tu te mets à lui hurler dessus, tu te débats, et lui, il te retiens, au départ, et puis, le voilà qui essaie de faire en sorte de te calmer. Il marchande. Si tu arrêtes, il te lâche. Mais toi, forcément, en bonne tête de mule que tu es, tu persistes à te débattre de toutes tes forces.

S’il amorce un nouveau coup de poing que tu t’attends presque à prendre de plein fouet, à nouveau, tu vois bien qu’il se retient, qu’il s’empêche lui-même de te frapper à nouveau. Et ça, tu vois, durant un instant, ça te calme. Tu vois son hésitation, tu l’entends te dire qu’il ne veut pas te blesser davantage et pour tu ne sais quelle raison, tu t’arrêtes, tu l’observes d’une drôle de façon et puis … ça passe, comme c’est venu, et de nouveau, tu bouges et tu te sers de ton genou. Autant dire qu’en tant que femme, c’est totalement l’entrejambe que tu vises à ce moment précis, tu essaies tout bonnement de te débarrasser de lui, de faire en sorte qu’il te lâche, voir carrément qu’il bascule sur le sol pour que tu puisses remettre de la distance entre vous.

dé attaque 2.

Tu devrais la cogner et lui faire passer l’envie de continuer comme ça franchement. Tu le sais bien toi, mais il y a quelque chose au fond de toi qui n’y parvient juste pas. Parce que tu as bien vu que cette femme n’est pas en état de se défendre correctement. À moins que ce ne soit juste ton éducation qui ne ressorte. Les femmes doivent être protégées, pas frappées, même celles qui, comme celle-ci, te font littéralement perdre pied.

L’un dans l’autre, tu hésites à la frapper et c’est pour ça que ton poing finit par cogner fortement oui, mais al tête à côté d’elle. Et toi, stupide idiot que tu es, tu finis par te pencher vers elle pour tenter de lui faire entendre raison, parce que, merde quoi, tu ne vas quand même pas la faire saigner pour qu’elle consente à ravaler son égo mal placé et se calme non ?! Sauf que si tu as l’impression une seconde que ça l’atteint, qu’elle pourrait se calmer là, sur ça, tu n’as pas le temps de commencer à te relever que cette petite… ARH

« Je vais te tuer… Que tu grognes le souffle coupé sous la douleur. Je… vais… te… tuer… »

Parce que cette garce des champs est venue te fiche un sacré coup de genou dans l’entrejambe. Elle a bien visée en plus et tu retombes plus clairement sur elle, parce que t’as mal jusqu’au fond de ton bide. Tu pèses sur elle de tout ton poids et si tu parais juste souffrir pendant quelques instants, tu finis par venir poser tes mains sur sa gorge, alors que tu viens coller ton visage contre le sien.

« Faut que j’te tue pour que tu arrêtes ?! Tu lui demandes acide. »

Dé défense : 7
Dé attaque : 5

Tu as hésité, hein. Tu as vu quelque chose, dans son regard, et dans son attitude qui clairement, était à deux doigts de te convaincre d’abandonner, et de juste … tout arrêter. Le truc, Clary, c’est que ce serait aller contre ta nature profonde et que, visiblement, ce n’est pas près d’arriver. Alors, oui, finalement, tu te reprends, tu te secoues, c’est comme si tu venais toi-même te balancer un bout coup de pompe dans le derrière pour te pousser à réagir plus vivement, et plus violemment. Ton genou vient donc cogner, frapper, et littéralement écraser en partie ses bijoux de famille. Tu ne doutes pas une seconde d’avoir atteint ton objectif, lorsque tu le sens s’affaisser sur toi, lorsque la douleur traverse son visage, lorsque tu l’entends à nouveau te menacer alors qu’il avait presque l’air d’avoir réussi à se calmer.

Le problème, dans l’histoire, c’est que, si en frappant, tu étais, à la base, décidée à le faire dégager de là où il est – au-dessus de toi, hein, rappelons-le – et bien … il ne bouge pas. En fait, Clary, il se passe même tout l’inverse parce que, tu le sens peser sur toi un peu plus encore et tu as comme un moment de panique à cette idée. « Qu’est-ce que tu fou ? » Que tu lui lances alors que finalement, tu sens ses doigts venir s’accrocher à ta gorge, serrer. Visiblement, Claryssa, il est bien décidé à avoir ta peau, maintenant, et toi, tu es déterminée à le faire dégager de là où il se trouve.

« Je sais pas … tu peux toujours essayer. » Que tu lui souffles, alors qu’il a eu l’audace d’approcher son visage du tiens, cette fois. « Tu m’écrases putain ! » Et tu te remets à pester, ouais, et si tu te débats à nouveau, tu finis par reculer un peu ton visage … mais c’est juste pour prendre une forme d’élan, tenter de lui envoyer un coup de tête, te rater, et finalement, tenter d’aller le mordre pour qu’il te relâche …

dé défense 2.
dé attaque 7.

Tu vouais éviter de continuer à vous battre comme des chiffonniers, et franchement Loevan tu aurais pu être fier de toi, parce que mine de rien, tu avais plutôt bien réussi à te calmer, tu trouves. Le fait est que, lorsque cette petite vipère vient cogner directement dans tes bijoux de famille, tu t’enflammes à nouveau. Et c’est autrement plus violent, tu vois, parce qu’elle t’a pris en traitre et que toi, tu es juste incapable d’accepter ça. Alors ouais, hein, tu t’effondres, tu pèses sur elle, tu lui fais probablement mal mais t’en as plus rien à faire.

T’entends bien qu’elle apprécie pas vraiment que tu la coinces toujours sous toi, au sol sous ton poids, mais t’en as plus grand-chose à faire. Tu viens passer tes mains sur sa gorge, prêt à serrer pour au moins la faire tomber dans les pommes. Et franchement, tu ne sais plus vraiment ce que tu fais, même quand elle te provoque, tu ne comprends pas…

« Ferme… La ! »

Ton souffle est difficile et si tu es en train de resserrer tes mains sur sa gorge, tu es obligé d’arrêter aussi sec quand elle t’envoie son crâne vers le tien. Ca cogne mais t’as la tête plus dure que la sienne. Par contre, tu te tires à temps de ses dents, en grognant. Et du coup, plutôt que de cogner, tu essaies d’attraper ses poignets pour les tenir au sol contre sa tête. T’essaies hein, parce que mine de rien, c’est qu’elle se débat comme un serpent sous toi.

« Je continuerai de t’écraser tant que tu seras pas calmée ! »

Dé défense : 3
Dé attaque : 8

Le pire, dans l’histoire, c’est que tu continues de le provoquer. Ouais. Pourtant, Claryssa, on ne peut vraiment pas dire que tu sois en position de force, là, tu es bloquée au sol, il te retient et même si tu frappes et que tu te débats, il a toujours complètement le dessus et tu peines à t’en débarrasser. Etrangement, ce qui te gênes le plus, c’est qu’il soit au-dessus de toi de cette manière, ça a probablement le don de te déstabiliser un peu, durant un instant, si bien que tu redeviens sacrément haineuse et que tu te remets à agir comme … une sale bête.

Ton coup de tête parvient à l’atteindre … cependant, tu te fais surement aussi mal que lui, si ce n’est plus parce que, si tu te retrouves obligée de secouer le nez pour te reprendre, lui ne semble pas si déstabilisé que ça. Du coup, tu viens essayer de le mordre, ouais, et encore une fois, c’est un échec cuisant. Pire. Il parvient à venir attraper tes mains, les ramener sur le sol, près de ta tête et il appuie dessus d’une telle manière que tu te retrouves complètement coincée. « J’me calmerais pas tant que tu seras sur moi ! » Tu viens alors lui envoyer, comme pour lui faire comprendre que, s’il est têtu, tu l’es tout autant et qu’il est parfaitement hors de question que tu lui laisses une quelconque victoire sur toi.

Le hic ? Tu es bloquée. C’est un homme, et malheureusement, tu ne peux pas faire grand-chose au fait qu’il a bien plus de force, physiquement parlant, que toi, du coup, ce sont tes hanches que tu essaies de remuer, dans un sens, puis dans un autre, tu essaies avec tes jambes et … rien, absolument rien, Clary, tu es complètement immobilisée, et tu échappes un cri complètement rageur, tandis que des larmes de frustration sont parvenues à grimper jusqu’à tes yeux.

dé défense 9.
dé attaque 10.

Tu échappes à ses dents et dans le fond tu te dis que tu en as de la chance, parce que, honnêtement Loevan, si elle était parvenue à te croquer, tu es presque certain que tu aurais mal… très très mal réagit. Si tu t’en aies voulu après avoir réussi à lui mettre un coup de poing à l’aveugle, tu n’es pas certain que tu aurais eu de la honte à lui casser le nez pour ça. Ouais franchement, y’a des trucs où il ne faut pas trop te chercher quand même.

Du coup, tu choisis de cesser de cogner pour l’attraper. Et tu t’y prends sacrément maladroitement hein, mais c’est comme si elle avait moins d’énergie à revendre aussi. Tu parviens à lui tenir les poignets au-dessus de la tête et si elle tente de ruer, tu parviens à rester bien en place au-dessus d’elle, visiblement bien décidé à ne pas la lâcher, malgré cette posture… des plus équivoques.

« Si je me retire, tu vas vouloir cogner encore ! Que tu grognes »

C’est bon, hein, tu t’es fait avoir une fois, ça t’a suffi. Pourtant, alors que tu cherches un moyen pour la calmer une bonne fois pour toutes, tu remarque ce changement dans son expression. Et te voilà à bouger, retenir ses deux poignets d’une seule de tes grandes main pour bouger l’autre. Et t’es con, toi, alors tu viens tirer son visage face à toi, et tes doigts se retrouvent sur sa joue alors que tu comprends que des larmes lui sont montés aux yeux.

« Si je te lâche, tu arrêtes ce petit jeu stupide ? Que tu finis par lui demander, calmé sur le coup à cause de ses larmes. »

Dé défense : /
Dé attaque : 4, la tenir et toucher son visage

Alors ça, tu vois, ça témoigne bien de ta faiblesse physique du moment, Claryssa, parce que jamais, dans d’autres circonstances, tu n’en serais venue à réagir de cette manière. Tu es complètement bloquée, tu sais que tu as perdu, et tu es si épuisée, au fond, si faible, aussi – quand bien même ça te déplait – que oui, c’est la frustration qui prend le dessus sur tout le reste. Tu as subitement l’air bien désespérée … et le pire, c’est que, pour une fois dans ta vie, ce qui se lit sur ton visage est atrocement sincère. Tu ne joues pas la comédie.

Malheureusement pour toi, même si tu aurais préféré, il semble que ton état, et surtout, ta réaction ne passe absolument pas inaperçu, si ce crétin de Chevalier continue de te maintenir au sol, tu le sens finalement se bouger après l’avoir entendu pester, et probablement évoquer une possibilité plus que probable, il a même le culot de rassembler tes mains au-dessus de ta tête, de les maintenir d’une seule des siennes et … ouais, alors que tu tournes la tête, pour dissimuler ce qui se lit si bien sur ton visage, et plus précisément dans tes yeux, il vient ramener ton visage face au sien, ses doigts contre ta joue. Il revient te poser une question, et toi, sur le coup, tu ne bouges plus, probablement … oui, troublée par ce qu’il vient de se permettre de faire. Il semble plus calme, en plus. Et … ouais, tu finis par soupirer, forcer pour détourner à nouveau le visage en fuyant ses doigts par la même occasion.

« Je n’attaquerais plus. » Ça t’arracherait presque la bouche de dire une chose pareille, quand bien même tu sais qu’en tant que pirate, ta parole ne vaut rien, tu te rends douloureusement compte que tu t’y tiendras. En fait, tu sers les dents. Tu trouves la situation complètement ridicule alors, après quelques secondes, tu te secoues, tu reviens planter ton regard dans le sien, affichant une mine atrocement sérieuse. « Tu as ma parole. R-recules … »

Tu ne pensais pas que tu la verrais pleurer, ou presque quoi. Tu n’as pas prévu ça dans votre échange parce qu’il te semble bien que cette fille soit bien plus mordante et dangereuse que nombres des types qui ont un jour sorti leur lame contre toi. Pourtant, Loevan, quand tu vois son visage changer, quand tu viens amener ta main à sa joue pour regarder ses yeux brillants d’humidité, ça te fait quelque chose. Tu t’en veux, c’est certain, autant que tu prends conscience à ce moment là qu’il s’agit d’une femme. Et toi, gros couillon, tu as fait pleurer une femme.

« D’accord, je te fais confiance. »

Tu es sincère, en plus, en lui disant ça. Tu viens relâcher lentement ses poignets et tout aussi calmement, comme légèrement encore sur tes défenses, tu finis par pousser sur un de tes pieds pour retomber de l’autre côté d’elle. Il te faut quelques secondes, pour te ramasser sur le sol et te remettre debout, avant de te pencher vers elle, le visage étrangement calme et fermé, par rapport à toute la colère que tu as pu lui offrir avant. Et tu lui tends la main.

« Je suis désolé d’en être arrivé à… ça. Que tu lui offres finalement, un peu amer, avant de repasser à un vouvoiement plus poli. Vous vous battez bien, vous survivrez. »

Et tu restes là, penché sur elle, ton regard dans le sien, avec la main tendue vers elle. Tu veux l’aider à se remettre debout, c’est un fait, mais tu es surtout inquiet qu’une fois sur ses jambes, elle puisse ne plus tenir par elle-même. Il faut dire que son visage semble encore plus pâle qu’au moment où tu l’as arrêtée pour ce vol. Et bon, elle y a sa part de responsabilité hein, mais toi aussi.

« Je peux vous emmener vous faire soigner, si vous voulez. Tu lui apprends finalement, en désignant sa joue un peu abîmée par ton coup de poing. »

Te faire confiance … ça aussi, ça te fait bizarre, tiens. Décidément, tu mettras surement ça sur le compte de ton état déplorable, un peu plus tard, mais pour l’heure, cet homme provoque des choses étranges et inédites chez toi. D’abord violent, il a fallu qu’il vienne effleurer ta joue de cette manière et maintenant, voilà qu’il te parle de confiance alors qu’il ne te connaît pas, et surtout, que toi, tu sais, que personne ne devrait te faire confiance s’il ne veut pas risquer d’être déçu. Tu n’es pas quelqu’un à qui on peut accorder sa confiance, personne ne t’a jamais accordé sa confiance, d’ailleurs, et tu ne peux pas leur en vouloir, parce que, tu passes ta vie à tricher.

Pourtant, tu vois, tu as l’impression qu’il est sincère – et ça aussi, c’est sacrément nouveau – parce qu’il bouge, parce qu’il finit par relâcher la pression sur tes poignets et finalement, il te libère, et se retire de là où il était jusqu’à présent pour se laisser tomber à côté, puis se lever. Toi, Clary, quand tu sens son corps cesser de peser sur le tiens, tu pousses un énorme soupir, et puis, quand tu relèves le nez, tu te retrouves face à une main tendue que tu choisis de ne pas saisir … comme si tu risquais quelque chose en le faisant. « J’ai cherché. » Tu avoues, de bien mauvaise grâce, mais tout de même, tu ne le pensais pas né celui a qui tu viendrais un jour avouer certains de tes torts. Comme quoi. « Et vous n’étiez pas si mal non plus … pour un Chevalier. »

De retour sur tes jambes, tu t’étires légèrement, et surtout, tu portes tes doigts à ton visage un peu douloureux tout de même. Oh, il y aura sans doute la trace du coup qu’il a osé te mettre durant quelques jours, mais, tu as vu pire, ça, c’est certain. « Je vais bien. » Voilà ce que tu lui envoies, en faisant quelques pas pour récupérer ton sabre que tu ranges, puis deux autres pour aller décrocher la dague que tu avais lancée, plus tôt. Il a gagné, Claryssa. Et toi, évidemment, tu as perdu, c’est tout ce que tu vois, quand tu reposes les yeux sur cet homme. « Pourquoi est-ce que vous m’avez relâchée ? » Tu demandes alors, subitement, comme si quelque chose clochait, au fond, comme si ce n’était pas normal et au fond, pour toi, ça ne l’est pas, tu étais à sa merci, il aurait pu te prendre tout ce qu’il voulait et surtout, te mettre KO, te tuer, ou même t’enfermer. « En fait … laissez tomber. Je peux partir ? Ou alors êtes vous toujours décidé à m’enfermer ? »

Elle regarde ta main et tu ne sais pas comment tu le sais, peut-être que tu le lis dans son regard, à moins simplement que tu ne le sentes dans son attitude, mais tu finis par ramener ta main à toi avant qu’elle ne se relève par elle-même, après avoir endossé la faute. À vous deux, vous parvenez à vous répartir la culpabilité et au final, Loevan, ca te va comme ça, parce que c’est la vérité.

« Vous n’avez pas dû rencontrer beaucoup de chevalier, alors, parce que certains de mes paires me dépassent bien plus qu’ils ne m’égalent. Que tu te sens obligé de lui dire, comme pour lui faire chasser l’idée de recommencer avec un autre. »

Tu la laisses se remettre debout, en la surveillant de crainte qu’elle ne perdre l’équilibre et ne s’effondre aussi sec. Et au final, elle est en train de te rassurer sur son état (et tu t’en fiches, toi, puisque tu trouves clairement qu’elle a mauvaise mine), alors que toi tu te penches pour reprendre tes armes et les rengainer dans les fourreaux qui battent tes jambes, de chaque côté.

« Parce que je n’avais pas envie de vous faire plus de mal. Je suis déjà allé trop loin. Tu lui réponds finalement, calmement, alors que tu te penches pour venir prendre son sabre et le lui tendre, comme un geste pour enterrer la hache de guerre. Je me rebattrai avec vous, mais quand vous serez en pleine possession de vos moyens. Ca sera probablement un bon combat. »

Te voilà à reconnaitre sa valeur, c’est quand même sacrément bizarre, ça, tu ne crois pas ? En tout cas, pour toi qui gueules et râles facilement contre tous ceux qui se dressent contre toi, tu vois bien que ce n’est pas complètement comme d’habitude, mais tu chasses ça de ton esprit en mettant cette réaction sous le compte de la surprise. Tu finis par récupérer la miche de pain alors qu’elle change d’avis et qu’elle parle de partir. Et si tu hoches la tête positivement, au départ, tu finis par te tourner vers elle à nouveau.

« Venez partager mon repas. Je vous dois au moins ça… Et tu finis par lui tendre le pain, parce que tu comptes lui offrir un repas chaud, toi, pas un quignon de pain qui commence à prendre l’humidité de l’air ambiant. Considérez que c’est pour mon coup, et en échange de votre prénom. »

Parce que t’es curieux de savoir qui elle est, cette petite femme féroce.